Retour dans ce foutu couloir

Eléazar arriva le premier dans le couloir et attendit

*si elle vient de France ça voudrait dire qu'on est encore plus mal barré que je le pensais*

" Je vote pour!"

Apréciant moyennement le coter mystérieux de ce manoire, je laissa la place pour que tout le monde passe devant.

"Hum...les femmes et les enfants d'habord "

Bon sang je meurt de faim! Est-se que je vais tenir jusqu'a la cuisine? Bon sans il me faut de la viande!

Je regarda attentivement Eléonore, puis Eléazar. Je me repris.

Pourquoi je pensse à sa? ces 2 abrutis vont bientot me trouvez à manger alors autant avoir de la patience.

*ce gars...est vraiment louche*

" bon euh si on prend cet excalier (il montre celui par lequel il est arivé) on débouche sur la salle à manger. Je pense que les salles à manger communiquent avec les cuisines mais comme il y en a pas mal, on devrait arrivé plus vite en passant par l'escalier qui se trouve à l'autre bout"

ce qu'il disait était peut-être faux mais il avait vraiment pas envie de re croiser Ezaline et Rose

"bon eh bien j'ouvre la marche"

Il se mit alors en direction de l'autre escalier se trouvant à l'autre bout du couloir

[perso je vais me coucher moi alors bonne nuit à tous les deux]

[je vais allez me coucher aussi je pensse]

"Hum...les dame d'habord très chère..."

Je prefère rester en arrière. Avec ces 2 fous sa vaut mieux.

Je profita d'un petit moment pour observer le couloir et tout se qui s'y attachais. Le propriétaire avais un sens du gout proche de celui des crevettes.

[Valéry, le grand retour xD]

Valéry les avait suivis sans prendre part à leur discussion. Déjà, ce n'était pas son habitude. Elle avait très faim, comme tous les matins. La fatigue faisait peser tous ses membres. Elle ne comprenait rien à rien. Enfin, si, elle comprenait plus ou moins mais elle refusait de comprendre.
Brusquement, elle tressaillit et releva la tête.
- Et si la nourriture est empoisonnée ?
Elle se mit à tripoter ses doigts dans un tic nerveux. C'était la première fois qu'elle parlait depuis un quart d'heure.

Couloir... Gauche? Droite? Qu'importe ! Elène n'était pas en mesure d'avoir un raisonnement un tant soit peu logique.

Rasant les murs, manquant de tomber à chaque pas, elle ne cessait de regarder par terre, les larmes ayant enfin finit de couler, comme si fixer le sol pouvait l'empêcher de tomber et d'aller à sa rencontre. Les membres tremblants, le souffle court, la démarche hésitante et saccadée, elle faisait peine à voir. Mais, même dans cet état, elle n'arrivait pas à se rendre compte d'à quel point elle était mal, malade, mal en point...

*Un pas, un autre, ne me regarde pas comme ça, plancher. Ce n'est pas l'heure de t'embrasser.*

Soudain, comme si une décharge venait de traverser son corps, elle releva la tête d'un coup, et manqua encore une fois de s'évanouir et de s'affaler par terre. Du bruit, devant. Imagination ou réalité? Elène n'avait pas vraiment envie d'aller se frotter à d'éventuels représentant de la race humaine, mais si ces possibles individus avaient de quoi la calmer, il fallait tenter le coup.

Augmenter pitoyablement son allure, elle finit par arriver dans une partie de couloir qui débouchait sur un escalier. Et devant elle, trois personnes qui s'y dirigeaient. Ils ne l'avaient pas remarqué, cadavre ambulant qu'elle était.

S'arrêtant, reprenant son souffle, elle fit ce qu'elle n'avait pas fait depuis des mois : elle leur adresse la parole.
"Pardon..." croassa-t-elle, la bouche sèche et pâteuse.
Incompréhensible, inaudible. Et les voilà qui commença à monter les escaliers...

"Pardon !" essaya-t-elle plus fort... "S'il vous plaît !"

Quelqu'un allait-il se retourner au son de sa voix d'outre-tombe?

Valéry avait envie de rigoler. Elle se contint. C'est alors qu'Eléonore parut entendre quelque chose. Elle-même n'avait rien perçu - elle n'avait jamais eu une bonne ouïe.
- De quoi ?
Elle se remit à jouer avec ses doigts, nerveusement. *C'est Horror Day, aujourd'hui...* Elle jeta des regards vagues autour d'elle mais ne vit pas Elène.

L'homme venait de disparaître et seul restaient deux femmes. Apparemment, l'une d'elle l'avait peut-être entendue, vu qu'elle s'était arrêtée... Mais l'autre? Non, elle avait l'air plus apeurée qu'autre chose.

Sortant de l'ombre du mur, se mettant en plein milieu du couloir, et marchant tel les zombis qu'elle avait vu dans un grand nombre de pseudo films d'horreur qui l'avaient toujours fait rire, Elène avança péniblement, titubant plus que marchant en vérité.

La voyant avancer, on aurait pu croire qu'elle se tenait sur le pont d'un bateau naviguant sur une mer démontée. Sauf qu'elle était sur le terre ferme, et que le sol était tout ce qui a de plus stable.

Faisant quelques pas, elle finit par tomber par terre, à genoux. Les poings contre le sol, les yeux droits devant, elle commença à murmurer :
"Pitié, où suis-je? S'il vous plait... s'il vous plaît dîtes moi...Pitié..."

Un instant plus tard, un cri horrible déchira ses oreilles... et elle mit quelques secondes avant de se rendre compte que c'était elle qui criait :
"A l'aide !"

Cri inhumain, cri de souffrance... Elle pleura de plus belle, son corps secoué de spasmes pas uniquement dû aux sanglots.

Valéry crut entendre des pas derrière elle... Elle se retourna et étouffa un cri en voyant Elène tituber comme un mort-vivant dans le couloir.
- Ouh là ! Ca va ?
Pas besoin de réponse. La jeune fille s'écroula au sol et parut commencer une litanie à voix basse que Valéry ne comprit pas. *Mais qu'est-ce qu'elle a, elle est poursuivie par un monstre ?* Puis Elène cria : "A l'aide" et elle comprit que l'inconnue était simplement sous le choc. Sans doute une autre victime. *Mais ça n'a aucun sens !*
- Euh...
Elle essaya timidement de la rassurer, mais elle était nulle dans ce domaine.
- Ecoutez... ça va aller... enfin...
C'était idiot. Elle-même ne croyait pas ce qu'elle disait. Elle se mordit les lèvres avec angoisse.
- On n'est pas vos ennemis...

Encore un élément perturbateur. J'en ai marre de tout ces gens!

"Elle va nous piquer notre bouffe laissa la ici. Si elle est pas capable de se trouvez elle même à manger alors autant la laisser."

Je continua donc me chemin sans me soucier des autres.

Mais temps mieux si elle est faible! BOUFFE LA!

Ces penssées faillire être prononcée a vive voix.

"Laisse la se débrouiller! j'aime pas les braillarde."

A l'approche des deux femmes, Elène se calma sensiblement, et ses tremblements diminuèrent. Elles avaient l'air confiante, elles devaient savoir où elle se trouvait. Et elles prétendaient ne pas être des ennemies... Elle devait les croire, peut-être qu'elles pourraient lui indiquer où elle était, et où était la pharmacie la plus proche.

Soudain, une voix d'homme résonna, une voix qui parlait de nourriture. Sa phrase arracha un rictus à Elène :
"De la nourriture? Vous croyez vraiment c'est ce dont j'ai besoin? Je me fous de manger, il me faut mes pilules ! Il me les faut, il me faut mes médicaments ! Je vous en prie, je vous en prie, où suis-je, où suis-je donc? Y'a-t-il un docteur pas loin, un hôpital, une pharmacie? Par pitié, j'ai besoin de mes pilules !!"

Alors qu'elle avait commencé à parler d'une voix assez normale, la fin de sa tirade se transforma en un énième sanglot. Les tremblements avaient repris, et elle n'arrivait absolument pas à les contrôler. Bien qu'entourée de gens, elle se sentait désespérément seule... Pourquoi personne ne la comprenait? Pourquoi personne ne voulait l'aider?

Misérablement, elle se remit debout, manquant de perdre l'équilibre.

"Je vous en pris, comme je fais pour sortir de là? Comme je fais, il faut que je sorte... Mes pilules... Il me les faut !"

- Manger ou être mangé ? Belle mentalité !
Elle avait une grande envie de lui foutre une claque. Mais avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, Elène se mit à parler avec animation de médicaments ou de pilules.
- Vous êtes enceinte ?
Bizarrement, c'était la seule chose qui lui était venue à l'esprit. Valéry rougit violemment et ne dit plus rien pendant un moment, en quête d'un peu de dignité. Pourquoi ne pouvait-elle pas contrôler ses impulsions ? Lorsqu'elle crut pouvoir enfin s'exprimer librement, elle suggéra :
- ... il n'y a rien qui pourrait... remplacer ces pilules ? Je ne sais pas...

"C'est pas moi qui vous ai proposer de m'ouvrir je te signal"

Je regardai Elène.

Elle va bien nous arranger celle la. Faut que je m'en débarasse afin que mes moutons ai me trouvez un morceau a manger.

Je reflechi un instant et me remémora mon court passage dans l'armoir puante.

"Je croi bien qu'il y a une trousse de medecin dans la chambre la bas. Regarde pret d'un livre sur les mouches."

*Et bien, je me suis trompée... Soit, personne ne veut vraiment m'aider...*

Inspirant profondément, Elène arriva à retrouver la maîtrise de son corps. Il arrêta de trembler, pour un temps du moins. Elle tenait mieux sur ses jambes, mais ne pourrait pas faire des kilomètres. Pendant un instant, elle redevint la jeune fille qu'elle avait toujours été :

"Mademoiselle, non je ne suis pas enceinte, Dieu m'en garde ! Quand à vous jeune homme, je vous prierais d'arrêter de me parler sur ce ton. Ce n'est pas parce que je suis malade et que je fais peine à voir qu'il faut me prendre pour une idiote. Je suis un traitement spécial, et ce n'est pas un vulgaire aspirine qui me fera aller mieux. A mon avis, mon foie ne doit pas être dans un très bon état non plus, vu la dose d'alcool que j'ai ingurgité hier... Alors, je vous prierais d'avoir un peu plus de considération envers ma personne."

Elène savait pertinemment qu'elle parlait certainement dans le vide mais cet endroit agissait bizarrement... Pour la première fois depuis longtemps elle avait envie de parler, tout simplement.

"Je me nomme Elène, et je suis bien décidée à sortir d'ici."

Regardant ses pieds, elle prit soudain plein conscience de sa tenue. Rougissant, elle recula un petit peu.
"Je pense que je vais retourner dans la pièce qui me fait office de chambre... Je ne suis pas présentable ainsi ! Et peut-être que j'ai mal cherché et que mes médicaments y sont bien. Après tout, je ne me déplace jamais sans eux... Il serait étonnant qu'ils n'y soient pas..." ajouta-t-elle, plus pour soi-même que pour les autres personnes présentes.

Tour à tour, elle les regarda, avec un regard presque vide, mais un sourire aux lèvres. On ne redevient jamais tout à fait normal...

- Euh...
Elle n'avait pas une conversation brillante, ce matin.
- Valéry.
C'est vrai qu'elle ne s'était même pas présentée. Elle fourra les mains dans ses poches pour s'empêcher de les triturer.
A ce moment, Elène fit son discours. Valéry fut étonnée de tant de grandiloquence, ce n'était pas vraiment ainsi que lui était apparu le personnage.
Ensuite, elle ne sut plus comment réagir. Elle n'était vraiment pas du genre sociable. Peu encline à laisser cette fille tantôt au bord des larmes, maintenant l'air vraiment bizarre, se retirer de son champ de vision - d'autant plus qu'elle commençait à douter, son comportement la faisait se poser des questions - mais ne voyant aucun argument valable pour l'empêcher de s'éloigner, elle se tint coi.

Si elle savoir ou elle pouvait se la mettre sa concidération.

Je repris seul mon chemin dans le couloire en diréction des cuisines.

Valéry, indécise, resta immobile. Son estomac gargouillait.
- On ne va quand même pas la laisser toute seule, surtout si elle est malade, marmonna-t-elle.
Cependant, à quoi pourrait-elle bien être utile à cette femme ? Elle n'avait aucune formation de médecin, elle ne s'y connaissait pas et si ça se trouvait, Elène ne leur voulait pas de bien. Elle était quand même vachement bizarre, celle-là...
Elle jeta un regard suppliant à ses pieds nus. *Quel cauchemar ! Si j'avais su, hier ! A l'heure qu'il est... Tiens, quelle heure est-il, au fait ?*
- Vous... vous êtes sûre que ça va aller ? hésita-t-elle.