Folie Furieuse RPG
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Un manoir... des gens... impossible de sortir ! Qui est là ? Que vous veut-on ? Impossible de sortir ! Allez-vous devenir fou ? Allez-vous résister à l'emprise de la folie ? Allez-vous découvrir qui est votre hôte ? Qui se cache derrière Monsieur Z ?
 
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 Une fleur fanée dans les tenèbres.

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AuteurMessage
Lys Cornwel

Lys Cornwel


Nombre de messages : 3
Age : 26
Date d'inscription : 18/01/2012

Une fleur fanée dans les tenèbres. Empty
MessageSujet: Une fleur fanée dans les tenèbres.   Une fleur fanée dans les tenèbres. Icon_minitimeMer 18 Jan - 19:30

I. Etat civil

Nom : Lys
Prénom : Cornwel
Age : 14 ans
Sexe : feminin
Origine : Anglaise
Lieu d'habitation : Un couvent
Emploi : Écrivaine a ses heures perdues


II. Informations complémentaires

Orientation sexuelle : Hétéro Sexuel
Tenue de prédilection : Lys porte toujours les même vêtements, sales et usés. Ils se composent d'un vieux béret, un blouson miteux rongé par le temps, un vieux pantalon gris, et une longue écharpe voletant au gré du vent. A son cou, un long pendentif en forme de croix battait contre sa poitrine a chacun de ses mouvements.

Objet dont vous êtes inséparables et que vous n'avez plus ici : Le pendentif légué par sa soeur. Il éloigne les sortilèges, et a des pouvoir de cruentation. Sa valeur pour la jeune fille est inestmable.

III. Descriptions

Description physique : Déjà, Lys est androgyne. Mais dans cette histoire, elle est une jeune fille. Elle a de courts cheveux blancs, voletant au gré du vent. Elle porte un petit chapeau, une sorte de béret noir. Ses beaux yeux bleu-gris sont souvent inexpressifs, voir vitreux, pourtant, on voit dans son regard une profonde tristesse qui l’entrainera inexorablement vers la fin. Ses deux pupilles regarde souvent le ciel, mais tant de colère se lisent aussi dans ses milles reflets de saphir, que seul un homme d’une bonté incroyable pourrait l’attendrir. Elle sourie souvent, mais ce sourire laissa apparaître deux belle canines blanches, qui virent souvent au rouge, comme ses yeux, dans les moments de colère.
Elle porte toujours un manteau noir, et un pantalon gris. Une longue écharpe est noué autour de son cou, s’envolant souvent dans les combats (mais bizarrement, on la revoit toujours après le combat, a ses pieds, alors qu’elle s’envolait dans le ciel …)
Lys a la peau si blanche, qu’elle parait irréelle quand elle bouge. Enfin, un nuage de brume entoure le corps de la jeune fille a chacun de ses mouvement, ne laissant apparaître qu’une silhouette s’éloignant.

Description mentale : Il est difficile de décerner tous les traits de caractères d'un écrivain. Lys pourrait être qualifié de masochiste, de sadique, de folle, mais aucun mot ne parviendrai a qualifier la jeune fille.
Lys ne sourit jamais et ne dors jamais. Dormir est une perte de temps. Sourire c'est dévoiler ces faiblesses. La jeune fille a une sainte horreur de la pitié. Les blessures morales ou physiques lui plaisent. Toute ? Non, celles que vont lui infliger le Manoir ne lui plairons pas, oh non ...
Elle supporte la douleur, et essaye même de se faire blesser pour souffrir, mais pour savourer avec encore plus de plaisir sa victoire.
La notion d'échec n'existe pas pour elle. Elle préfère mourir plutôt que d'échouer. La mort est préférable au déshonneur.
Lys est très espiègle, et aime blaguer. Cependant, elle déteste que l'on se moque d'elle. Son orgueil est énorme ! La jeune fille aime voir le sang couler. Mais malgré tout, elle n'a pas que des mauvais cotés ...


IV. Biographie

♬ Histoire : Prison éphémère d’un sourire sincère.


Lys Cornwel était née dans une famille riche, le 8 décembre 1816, en Angleterre, dans la banlieue de Birmingham. Quand elle naquit, elle ne fut pas seule. Une sœur jumelle naquit avec elle.
Toute jeune, elle avait été placé dans un couvent, où elle avait été instruite dans les principes de la religion, et de la foi. L’enfant ne souriait jamais, faute d’amusement. Le couvent était un bâtiment de pierre grise, où les épais murs ne laissaient passer que le froid, où l'on ne mangeait pas à sa faim, où l'on pleurait sans cesse, et où l'on priait le Dieu éternel avec tant de foi, tant de passion, que l'on aurait pu prendre pour hérétique les jeune femmes se levant dans la salle de prière, et s'agitant , prise de consultions, possédée par un esprit maléfique que le Dieu eternel purifiait. On priait tout le jour, et quand la nuit tombait, les jeune femmes s'en allait dormir dans leur chambres grise, où seul une petite lucarne laissait passer la lumière de la lune.
Lys avait six ans quand elle avait été mise dans le couvent, et elle ignorait qu'elle en ressortirais bien vite.

En cet an de grâce 1822, Alors que le jour tombait lentement, laissant place a la lune, la Reine disputait une partie d’échecs avec un gouverneur d’une province anglaise. Tout ce passait bien, la Reine menait, elle faisait Echec. Le gouverneur était très habile aux jeu de stratégie comme celui-ci, comme aux dames. Mais par honneur a sa Majesté la Reine, il la laissa gagner, jusqu'à ce qu’il fut en Echec. Alors, il joua tel a son habitude. En quelques tours , la reine fut vaincu.
– Echec et Mat, majesté. Avait il déclaré, un fin sourire au lèvres.
Furieuse, la Reine demanda a retenter sa chance. Mais elle perdue encore une fois.
-Votre Majesté, voulez vous que je vous donne des cours de jeu de loisir ?
La Reine était d’un orgueil incomparable, et quand elle entendit cette moquerie, et s’énerva. En quelques minutes a peine, La province de Birmingham fut en guerre avec le reste de l’Angleterre. Mais certains était avec Birmingham, et d’autre pour la Reine. C'est a ce moment là que l'Angleterre bascula dans l'anarchie.

Quand les fusils se taisent pour écouter le chant du rossignol ...


Toute l’Angleterre de la zone de Birmingham entra en guerre. Au fil du temps, on oublia même la raison de cette guerre insensée. Au couvent où logeait Lys, rien ne troublait le calme et la solitude dans le cœur de la jeune fille. Elle n’avait pas eu vent de l’agitation extérieur. L’enfant était de constitution fragile, et elle ne pouvait que développer son esprit, et non son corps. Une intelligence particulière avait émergée du cerveau de Lys. Elle avait sa propre philosophie, sa propre pensée. Le monde qui l’entourait était sans intérêt, et seul son imaginaire lui convenait.
Alors que Lys se promenait dans le jardin du couvent, en pleurant car elle venait de s’être faite battre par la mère supérieur, elle entendit des coups de feux. Le soleil se couchait, mais pourtant une boule de brume enveloppait Pourtant, le bruit avait été très distinctement identifié dans les oreilles de la jeune fille. Elle marcha aussi vite que son corps faible le lui permit, et arriva près du mur d’enceinte de l’habitât. Le bruit disparu. Puis, une fusillade retenti, vibrant dans tout le corps et la tête de l’enfant. Cela continuait, sans cesse, sans trêve. Elle entendit des cris. La voix d’une femme, les pleurs d’un enfant. Le bruit d’autre coup de feu. Le bruit d’une femme tombant. Elle attendu quelques instants, puis baissa la tête. Elle ne pu s’empêcher de commencer à chanter.

Quand la nuit descend sur le ciel,
Quand le soir descend dans les bois,
Vers toi monte notre prière ,
Seigneur daigne entendre notre voix.
Quand demain reviendra l lumière,
Fais nous revoir la clarté du jour,
Que cette nuit ne soit pas la dernière,
J’espè …

Les coup de feux avait cessé. Le monde retenait son souffle. La voix vibrante de Lys résonna dans la sombre de nuit de cet hiver 1822. Même les fusils s’étaient arrêter pour écouter le chant du rossignol.


Fleur de Lys, premier signe de la renaissance …


Après cet histoire, l’enfant eu l’interdiction de sortir dans le jardin, ordre de la Mère Supérieur. Quelques semaines après cet incident particulier, Lys reçu un cadeau. Dans du papier de soie, délicatement enroulé, se trouvait une magnifique fleur de lys, et une lettre. La jeune fille s’enferma dans sa chambre, les deux présents a la main. Elle s’assit sur son vieux lit, et le matelas s’enfonça sous le poids de la jeune fille. Elle posa a coté d’elle la fleur, et déplia la lettre. La plume qui avait écrit avait une écriture légère, et l’encre noir formait des pleins et des déliés. Cependant, sans guère prêter attention a ce détail, elle lut :

« Jeune rossignol anglais, en lisant cet requête, vous vous dévouer à sa Majesté la Reine. »

Lys leva les yeux, et respira profondément. Le monde tournai autours de la jeune fille. Elle soupira. Elle transpirait, malgré sa légère chemise de nuit. La lune éclairait faiblement la chambre de l’enfant, qui passait a travers la lucarne, a mi hauteur entre le plafond et le sol. Lys était seule dans la chambre. Son ancienne camarade était morte de maladie l’hiver dernier, et depuis elle avait la chambre tout a elle.
« Jeune Rossignol, votre voix arrête la guerre, réchauffe les cœurs et aide les mourants. Par ordre de sa Majesté la Reine, nous vous demandons de revenir a l’endroit même où les fusils se sont tus pour vous écouter. Si vous ne venez pas, Sa Majesté le saura. Mais si vous décidez de lui obéir, vous serez récompensée. »

Lys tremblait. Un fin sourire illumina ses traits. De quelle genre de récompense pouvait-il s’agir ? Puis, elle se rappela avec colère que la Mère Supérieur ne lui avait pas autorisé à sortir. Tout en bas de la page de la page, une dernière indication était inscrite :
« Le soir où vous aurez reçu ce message, a 11h 30.
Un messager de sa Majesté la Reine, qui ne vous veut que du bien. »

La jeune enfant ne savait que faire, et elle décida cependant de s’y rendre coûte que coûte. Elle était d’une curiosité maladive, et cette requête l’avait tant éveillé, que ses traits se déformèrent pour ne laisser qu’une douce expression de satisfaction. Lys savait que cette opportunité ne se présenterais pas de fois. Elle devait saisir cette chance.
Elle prit le tabouret qui lui faisait office de table de chevet, et le plaça sous la lucarne. Elle prit dans sa poche la fleur de lys, et la lettre. Puis, elle essaya de monter sur son perchoir. Hélas, le corps de Lys ne resta pas longtemps en position pour monter, et sa main glissa quand elle voulu attraper le rebord de la fenêtre. De rage, elle poussa violemment sur ses faibles jambes, et d’un coup sec elle atteignit son but, et se glissa dans le froid de l’hiver.


Une voix d’ange, le Lys se meurt dans son sommeil éternel …

La jeune fille marchait sans bruit. Les flocons virevoltaient autours d’elle a une allure incroyable. Elle se surprit a tourner sur elle-même, et souriant. L’enfant portait sa chemise de nuit, un gros pull et d’épaisses chaussures fermées qui tenait au chaud ses pieds endoloris par les travaux qu’elle faisait au couvent. Puis, Lys marcha vers son point de rendez-vous. Elle tremblait, grelotait. Arrivé a son rendez-vous, elle attendit, pendant un long moment, ignorant l’heure qu’il était.

Enfin, elle entendit un bruit. Un coup de feu. Alors, elle comprit que c’était le signal pour commencer a chanter. Sa douce voix cristalline résonnait dans le froid.

Des images me reviennent,
Comme un souvenir tendre,
Une ancienne ritournelle,
Autrefois en décembre,
Je me souviens il me semble,
Des jeux qu’on inventaient ensemble,
Je retrouve dans un sourire,
La flamme de mes souvenirs,

Et au loin, comme un écho,
Comme une braise sous la cendre,
Un murmure, a mi-mot,
Que mon cœur veut comprendre …
Une ancienne ritournelle ,
Loin du froid de décembre ……

Tout a coup, un bruit siffla à ses oreilles, tel deux plaques de métal s’appuyant l’une contre l’autre, mais ce n’était pas exactement ça, le bruit était plutôt semblable à une bouilloire, sifflante ; et plus le bruit s’intensifiait, plus il devenait net, et au fur que l’on pouvait l’identifier, la peur nouait le ventre de l’enfant, et ses oreilles, très sensibles au bruit , se tordaient de douleur, mais l’on voyait d’avantage la jeune fille s’accroupir, se recroqueviller sur elle-même pour échapper à ce bruit démoniaque, à ce son maléfique qui lui perçait les tympans, la faisant lentement souffrir ; jusqu'à que l’on distinguât dans le brouillard l’homme qui avançait, menaçant, l’objet cauchemardesque à la main, mais plus il s’avançait, plus Lys reculait, et elle fut si vite contre le mur, et l’homme fut si vite devant elle, tendant la main vers l’enfant, que tout cela se produisit en un instant, si vite que personne n’aurait eu le temps de faire quelques pas vers les deux personnes, sans que ces dernières ne se touchent presque du bout des doigts, la jeune fille reculant, l’homme avançant ; mais l’on ne pouvait dire qu’il avançait, il volait plutôt, car ses pieds ne touchaient pratiquement pas le sol, et la gravité ne lui faisait aucun effet, presque en défiant les lois les plus impossibles, il se moquait de l’autorité que les plus grands savants, latins ou grecs, qui avaient désespéré en regardant l’eau de leur bain, sans trouver la solution, jusqu'à un jour résoudre leur problème, criant ensuite dans leur ville, en souriant ; mais là, on aurait plutôt dit que l’homme était soulevé par des fils invisibles, telle une marionnette, une poupée articulée se déplaçant sans bruit, car en effet on ne distinguait pas la direction de sa marche, tant elle était indéfinie, et surtout, on ne pouvait l’entendre, ce qui était inquiétant, et perturbant, et la jeune fille était effrayée, surprise, mais au fond d’elle, elle n’avait pas peur, et était plus excitée qu’autre chose.
Soudain, le ciel devint noir, tout devint flou, la tête lui tourna, et tout devint blanc, d’un blanc nuageux et agréable.

Les ténèbres et les âbimes de la mort fanent le lys …

Quand la jeune fille se réveilla, elle ignora où elle était, ce qu’elle faisait là, tout ce qui s’était passé avant. Dans cette pièce sombre, sans lumière, on ne pouvais distinguer jour et nuit, heure, ou date. La jeune fille ignorait où elle se trouvait, et son excitation grimpait si vite que très rapidement, elle atteignit son apogée, son climax.
Puis, revenant a la réalité, elle se demanda où est était elle. Le monde tournait autours d’elle. Elle aperçu un miroir dans un coin de la pièce. Elle le prit entre ses mains, et regarda son petit visage pâle, jeune, et triste, inexorablement triste, sans expressions. Ces pupilles, dans ces yeux s’étaient dilatées, tel lors de graves malaises. Ses lèvres pulpeuses étaient presque blanches, et de longues cernes défiguraient la jeune enfant. Elle soupira. Tout a coup, elle commença a voir trouble. Dans sa tête, pleins d’images colorés, étranges, et masquaient ses yeux. Elle ne voyait plus que des spirales multicolores, des explosions de couleurs, des étincelles, et quand sa vision reprit à peu près ses vrais sens, les murs saignaient. En quelque instants, Lys, qui avait toujours vécu dans un endroit refermé, où elle était seule, devint claustrophobe. Elle recula a grand pas, mais se cogna contre un mur. Elle revint sur ses pas, mais trébucha, et s’étala par terre. Ses yeux affolés cherchaient quelque chose a quoi se raccrocher, mais plus elle avançait vers son but, l’objet reculait, fuyait sa main, qui cherchait despérement.
Elle appela a l’aide, cria. Le son de sa voix résonnait dans sa tête, et plus elle hurlait, plus sa tête lui faisait horriblement souffrir. Enfin, a demi-inconsciente, elle se laissa tomber son crâne sur le parquet. Un bruit atroce lui glaça le sang. Elle venait de poser sa tête sur une flaque. En sursaut, elle se retourna, et chercha des yeux sur quoi elle s’était couché. Elle posa ses mains sur le sol, haletante. Enfin, quand elle vit le liquide, elle posa sa main dessus, mais il se transforma en d’innombrables fourmis oranges, se dispersant dans la pièce. Lys se releva, et dès qu’elle fut debout, elle s’écroula, et sa tête atterrit sur une masse d’insectes oranges. Elle poussa un cri perçant. Elle vit son reflet dans son miroir, rien qu’une seconde, et s’approcha de son reflet, et le brisa. Le miroir se fendilla, et seul le visage de l’enfant fut sanguinolent. Tout a coup, elle tomba par terre, au milieu du sang, et ferma les yeux, en pleurant. Elle passa dans cette pièce le pire moment de sa vie. Un moment de drogue. En effet, lors de cette horreur, la jeune fille était drogué, et elle se vengera un jour de cette souffrance qu’on lui infligea ce jour là.


Tout le monde ne nous veut pas que du bien …


Morte de peur, tremblante, haletante, Lys balbutiait quelque mots incompréhensibles. Elle ne parvenait plus a faire la seule chose dont elle était capable : penser. Ces idées, ce qu’elle voulait hurler, tout ce qu’elle pensait, se mélangeait dans sa tête. Tout tournait autours d’elle. Elle parvenait encore a voir, mais trop peu pour se rendre compte, pour savoir ce que ses yeux scrutaient dans l’obscurité effrayante qui régnait dans la pièce. Soudain, la porte s’ouvrit. Une faible lumière émanait du chandelier qu’une personne tenait a la main, mais la lueur de l’espoir, éblouit les yeux de l’enfant. Elle cria. La personne, qui ressemblait a une femme, attrapa la jeune fille par le poignet, et la regarda, approchant la flamme de la joue de Lys. Elle émit un mouvement de recul, surprise par la manœuvre de la femme. Mais elle la tenait bien fermement.

-La drogue a du agir, vu la taille de ses pupilles …. Dit la femme.
-Arrêtez ! Balbutia Lys
-Tais toi ! Suis moi, je vais te montrer ta nouvelle maîtresse.

L’enfant tremblait. En un instant, elle quitta la pièce. Elle longea, accompagné par la femme, de longs couloirs, doré, et ornés de nombreux tableaux, plus beaux les uns que les autres, représentant de nobles hommes et femmes, richement parées, vêtus de vêtements d’apparats, scintillants et dorés. Enfin, elles arrivèrent devant une grande porte. La femme l’ouvrit, et Lys découvrit alors la femme la plus important d’Angleterre.

Assise sur un trône, une femme âgée, dont le visage était voilé par du gaze, de couleur noire, dit a Lys d’avancer. Elle obéit. Tout de suite, elle reconnue la Reine. Elle se mit a genoux devant elle.
-Pourquoi m’avez-vous enlevé a mon couvent ?
Sa majesté ne répondit rien. Elle inclina sa tête sur le coté. Immédiatement, une foule de domestique se pressèrent au pied de la femme. Elle désigna un homme. Celui ci parut effrayé. Un autre homme apparut, et il le suivi. Tout deux s’en allèrent par une petite porte. Puis, les domestiques partirent. Lys resta a terre, en soupirant. La Reine lui fit signe de se relever, et elle obéit.

- Approche mon enfant, et chante pour moi.

Lys balbutia :

- Mais je ne peux point chanter, il me faut …. Un support musical ! mentit la jeune fille.

- Soit, qu’on aille lui chercher un musicien.

Quelques instants plus tard, un homme arriva. Il se mit a jouer, sans qu’on ne lui en donne l’ordre.
La jeune fille, obligée de suivre le thème que l’on lui donnait, chanta le mieux qu’elle put. Sa belle voix enchanta la Reine.
Tout a coup, sa Majesté dit :

- J’aime beaucoup ta voix … Tu me serviras a partir de maintenant, qu’importe ton avis, tu es a mon service a partir de maintenant.

Lys ne put bouger. L’effet de la drogue agissait toujours sur son cerveau. Dans sa tête, les paroles de la reine était chaleureuse. Mais en réalité, nul ne pouvait connaître le but de sa Majesté. Personne, et encore moins Lys.


Le renouveau d’une humaine mourante …


A partir de ce jour, l’enfant chanta tous les jours pour Sa Majesté La Reine. Elle étais logé, nourris, bien traité, mais plus le temps passa, plus la maladie commença a ronger Lys jusqu'au profond de son âme. Aucune nouvelle de ses amis du couvent ne lui parvenais. Elle était seule, triste, et malade. Son cœur était rongé par les remords, par la haine, et par la tristesse. Chaque soir, après avoir utiliser sa belle voix pour satisfaire sa maîtresse, elle s’en allait, de plus en plus faible, dans sa chambre. Un jour, exténué, elle se leva, mais a peine fut elle debout, que ses jambes ne tenirent pas. Elle s’écroula. On l’aida a ce mettre dans son lit. C’est depuis ce jour que, dans sa vie d’humaine, Lys ne vit plus jamais le soleil. Sa maladie la tuait a petit feu. Elle ne mangeait plus que le soir, et enfin, elle n’avala plus rien. La vie quitta peu a peu ce corps qui n’avait jamais eu la chance de la santé, de la vie, et du bonheur. La mort l'emporterais, a jamais ... Elle avait vécu une vie misérable, et seule dans ce monde ...
Tout a coup, une pensée traversa l'esprit de Lys. Une seule personne l'avait une fois aimé. Une seule. Une jeune fille ...

"Elisabeth .... Ma vie a été trop courte, et le destin trop cruel ... Je mourerais avant de t'avoir revue, ma soeur bien aimé ... Que la mort ne t'emporte pas dans les abimes du desespoir ... Vit ce que je n'ai jamais eu la chance de vivre .... Que ta mort ne soit pas douloureuse comme la mienne l'est a présent pour moi ... "


Ce fut la dernière requête du D.ieu bien-aimé qu'elle avait adoré, dans son couvent, bien loin de là, qui lui avait oté la vie trop tôt ...C’est pourquoi le 8 février 1830, à l’âge de 14 ans, Lys Cornwel mourut dans le silence, sans douleur, et sans regret. Quand la jeune fille sentit la mort lui trancher le cou, elle soupira une dernière fois, mais elle ignorais que ce soupir ne serais pas le dernier, mais peut-être dans une autre vie …


La mort n’arrête pas le lys, elle le solidifie …


Une enfant naquit dans la belle ville de Paris, le 8 février 1830. Elle s’appelait Syl. Elle avait le tient mat, les cheveux roux, et les yeux vert comme les feuilles du printemps. Dès sa naissance, sa santé éclatante la différenciait des autres enfants. Elle souriait toujours. Ses deux parents était pauvres, et leur seul réconfort dans la sombre vie était leur douce fille. Elle grandit heureuse, et en bonne santé. Elle redonnait la joie a ses amis, et faisait sourire toutes personnes la regardant.
A deux ans, une épidémie de choléra se déclara. En effet, en 1930, une jeune fille, ayant fuis son couvent pour partir se mettre au service de la reine était morte d’une maladie étrange. En s’approchant trop près du cadavre encore contagieux, un des fossoyeur attrapa le choléra. La maladie aurait pu être inoffensive si il n’avait pas rependu dans son entourage avant de mourir le virus. Et plus particulièrement, un jour, il paya une prostitué pour assouvir ses besoin, et il lui donna ainsi la maladie. La jeune femme répandit elle aussi la maladie a beaucoup de personnes (hommes en particulier). En quelques semaines, toute la population fut atteinte. Et Syl fut atteinte. A peine née, elle transporta le lourd fardeau de l’âme que son corps en bonne santé abritait.
Pendant treize longues années, Syl soufra d’une double personnalité, plus puissante et plus maléfique, une personnalité qui dévorait son âme, une personnalité de défunt voulant se venger. Et la pauvre jeune fille ne savait que faire pour s’en débarrasser. La nuit, elle entendait sa voix murmurer « Vengeance … ». Cette voix de cristal, qui autrefois avait charmé tant de cœur, détruisait une enfant sans défense. Tous les jours, elle étais harcelé de question, comme : « Comment va la Reine d’Angleterre ?? Comment se passe la vie ici ? Qui es-tu ? Veux tu me laisser te posséder ? Je te montrerai une face du monde totalement différente que celle que tu vois ici … » Mais l’enfant refusait de répondre a ces questions. Jusqu'à un malheureux jour de décembre.

La renaissance par une âme pure, le châtiment du destin …


Ce jour là, la jeune fille était partie dans la forêt, juste a côté de Paris, pour ramasser du bois pour l’hiver qui paraissait glaciale. A la lisière du bois, le soleil n’éclaira que faiblement le sentier de terre boueuse recouverte de flocon qui longeait les arbres. La neige recouvrait de son manteau blanc toute la végétation, mourant sur son passage. Syl n’était pas couverte, et le froid mordant lui giflait le visage. Elle tremblait. Soudain, une voix claire et précise lui dit :
« - laisse moi ton corps, laisse le moi ! Tu as eu la chance, le bonheur et le santé !! »
Ce n’était plus la voix calme habituelle, c’était une voix mourante, anéantie par le destin, ne voulant que récupérer ce qu’elle n’avait pas eu.
« - Sors de mon corps !!!! Sors ! Pars !!! Je n’en peux plus !! Arrête ! Tu es en train de me tuer, tu me ronge jusqu'à ce que je n’en puisse plus !!! Cesse sa !! Pitié …. »
Syl se débattait, seule dans le froid. Elle se tenait la tête a deux main, hurlant, le visage pris de convultions. Elle se détruisait, mourrait. Toute ses pensés confuses chassaient l’intruse de ce corps. La jeune fille n’avait pas demandé ce malheur. Mais le destin est cruel.
Dans une dernière prière, elle hurla :
« - Prends mon âme ! Prends mon corps, mais cesse de me tourmenter ainsi !! »
Ce fut la dernière parole qui venait d’une âme pure, qui avait été frappé par le fatal destin. Mais a peine avait elle prononcée ces mots, que la jeune rousse se calma, et murmura :
« - Je renais … Lys Cornwel renait de ses cendres, et tueras qui qu’on que ce mettra en travers de son chemin. »
Dans le regard de la jeune fille, une étincelle brillait. Et c’étais l’étincelle qui allumera un grand incendie.


Lys Cornwel, le début de la fin.


A partir de ce funèbre jour, Lys parcouru le monde. Ce corps, qui ne lui convenait pas chercha désespérément un corps plus convenable. Et Lys se rappela de sa sœur, sa sœur jumelle disparu depuis si longtemps. La jeune fille sillonna le monde pendant dix longues années. Et un jour, au Japon, elle aperçu sa sœur. Cette dernière était un démon. La créature maléfique fut prise au dépourvu, quand un corps, animé par une force inhumaine, lui arracha de son corps la vie, et dévora l’âme de cette dernière. Ayant en elle une partie démoniaque, et une âme pure, celle de Syl, Lys choisit de détruire l’âme pure, et de garder celle démoniaque.
Un jour, pourtant, tout bascula. Elle ne se souvint pas de ce qu'il s'était passé avant. Elle s'était réveillée dans le manoir. Et ce qui l'attendait permettrait a Lys d'expier tous ses pêchers... Même bien plus que ce qu'elle ne méritait ...

V. Derrière l'écran

Votre prénom : Salomé

Votre âge : 13 ans

Comment avez-vous connu ce forum : Par hasard ... Je cherchais un forum de psycopathes, et je suis servie !
Comment trouvez-vous le design : Excellent, les jeux de mots sont bons, le décor est parfait. Honnêtement je suis absolument comblée.

Evaluez votre niveau de RP : Hum, je pense être de niveaux acceptable. Je dirais que je sais faire de longs Rp ( ma présentation par exemple, mais aussi j'essaie d'avoir un langage soutenu, sans grossièretés. Malheureusement, il arrive que je fasse des fautes de frappes.
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