Nom : Auguliaro
Prénom : Élisabeth
Genre : féminin
Âge : 25 ans
Signe Astrologique : Capricorne ascendant Gémeaux
Profession : Bibliothécaire (Biblioteca Universitaria di Genova)
Ville de Résidence : Gênes (Genova) – Italie
Description Physique :
Elisabeth est de ce genre de filles qu'on ne remarque pas dans la rue : pas très grande, menue et particulièrement discrète. Elle mesure 1m55 pour une cinquantaine de kilos : sa silhouette est relativement bien proportionnée en dépit d’une poitrine peu généreuse. Sa démarche est légère et presque gracieuse mais la jeune femme n’accorde aucune importance à son look. Elle cache ses formes sous des vêtements amples de style invariablement classique.
Ses traits doux et son regard naïf la font sembler beaucoup plus jeune que son âge. Une large paire de lunettes de vue masquent près de la moitié de sa face et deux grands yeux bleus un peu vides, toujours vagues.
Ses cheveux blonds et très fins encadrent son visage avec une certaine légèreté qui efface quelque peu la rigueur de son allure. Elle les attache souvent pour ne pas avoir à s’en occuper car elle a tendance à les perdre facilement.
Caractère :
Le caractère à la fois excentrique et exubérant de sa mère lui donna, enfant, assez peu l'occasion de s'exprimer. Elisabeth se réfugia très vite dans une attitude de silence réfléchit qu'adoptait alors son père. Simple, discrète et très intelligente, elle a toujours su se faire apprécier des autres même si elle n’exprime que très rarement son attachement pour quelqu’un. Sa curiosité acérée est comme le fil qui la retient au monde réel : elle s’éveille devant la nouveauté puis replonge et se perd dans ses mondes imaginaires. Ses livres sont les points de départ de ses incessantes réflexions sur la vie. Subtile et très analytique, elle s’attache à connaître les gens pour rapidement s’en désintéresser : elle complète sa lassitude par une timidité qui la rend très difficilement accessible socialement. Nerveuse, Elisabeth manque cruellement de confiance en elle et doute facilement de tout et de tout le monde.
Biographie :
Née au cœur de l'hiver italien, dans la ville de Gênes, Elisabeth est la fille unique d'un professeur de Lettres Latines et d'une peintre inspirée mais peu reconnue. Enfant, son statut de fille unique lui offrait peu de camarades de jeu mais tout le loisir d'explorer la bibliothèque de son père à l’abri de l’exubérance artistique de sa mère... Elle passa ainsi une grande partie de sa vie à lire, rêver et imaginer. Sa scolarité défila sans qu’elle ne se distingue particulièrement de ses camarades. Sa culture littéraire grandissait à mesure que ses relations sociales s’appauvrissaient : ses amis s’appelaient Pip, Bilbo et autres Nemo…
L'année de ses 17 ans, son père mourut, la laissant seule avec sa mère dans une maison devenue trop grande et paradoxalement silencieuse. La demeure fut vendue et chacune s’en alla de son côté de la ville. Mme Auguliaro prit une petite maison au bord de la mer tandis que sa fille opta pour un appartement en centre ville. A l’Université, elle opta pour un cursus de Lettres et se révéla brillante. Ses connaissances étaient nombreuses mais toujours éphémères. Au moment de son choix de carrière, elle obtint les Concours Publics et devint bibliothécaire à l’Université même où elle avait étudié : à Gênes. Cet emploi lui permettait ainsi de rester à l'écart du monde et des gens.
Rien dans sa vie ne semblait la décider à quitter ses livres pour aller vers les autres, sauf peut-être ce jeune professeur de sciences qui occupait ses soirées et parfois son lit. Pour fêter leur première année de fréquentation, il lui avait offert un chaton blanc… Le soir de son enlèvement était un soir ordinaire où elle se trouvait seule chez elle. Au moment de se mettre au lit, elle se sentit étrangement prise du besoin irrépressible d’appeler sa mère, celle-là même qu’elle ne voyait que pour les fêtes annuelles et à qui elle n’adressait presque plus la parole. Le téléphone fût décroché puis remis en place sans autre cérémonie… La dernière chose qu’elle fit ce soir là fût alors de poser ses lunettes de vue sur la table de nuit et d’éteindre la lumière…