~ C'était un jour d'été. Elle se prømenait dans un grand champ, perdu au milieu de nulle part. L'herbe verte et døuce caressait ses pieds cømme l'auraient fait les ailes d'un papilløn. Jad flanaît, révait, se délectait de cette døuceur infinie. En regardant le ciel, elle se disait que le bønheur c'était peut être ça. La nature. Le søleil. Le silence. Elle cueillit une petite fleur. Une marguerite, dønt chaque pétale blanche, immaculée, semblait représenter la pureté et l'innøcence. La jeune fille apprøcha la marguerite de søn visage, et admira une cøccinelle, qui s'envøla. Les battements de ses ailes étaient légers et délicats. Jad commença à øter les pétales de la fleur. Quand søudain, celle-çi se mit à pøurrir, à se dégénerer, à se transførmer en une sørte de branche hideuse et écøeurante. Chaque pétale se métamørphøsait en blatte, qui tømbait sur sa røbe imaculée. Elle pøussa un hurlement. Elle était si jeune, pure, et innøcente, qu'elle ne put retenir sa vøix, qui peu à peu, se déveløppait dans tøute sa gørge, jusqu'à førmer un cri qui prøvenait du fønd de ses entrailles. Le ciel était devenu sømbre cømme du charbøn, avec des cøuleurs røuges, øppressantes et effrayantes. L'herbe fraîche se transførma en flammes qui léchaient avec viølence ses pieds dénudés. Quand søudain, elle øuvrit les yeux. ~
Jad retrouva le monde réel. Celui de la solitude, dissimulé habilement sous des dalles claires. Elle se trouvait dans ce qu'elle pouvait qualifier de cellule. Seule. Son vêtement était de couleur pâle. Elle se releva, et heurta le plafond...