Léo se leva lentement du lit où on l'avait allongé. "On» Elle n'avait senti que leurs mains gantées sur ses bras avant de sombrer.
La tête lui tournait. Elle tituba avant de retrouver son équilibre. Les mains posées sur ses tempes, elle essaya de se remémorer ce qui s'était passé.
Mais c'était impossible ! Il n'y avait aucune cohérence !
Elle était devant la boulangerie. Elle attendait son père puis... quoi ? Qui ? Où ?
Oui, où ? Léo n'était pas chez elle. Elle le sentait. Il y avait une odeur bizarre là où elle était. Il fallait qu'elle bouge. Rester là était inutile.
Elle fit quelques pas avant de heurter un meuble. Ses mains tâtèrent. C'était une chaise. Dessus "on" avait posé son sac et sa canne.
Elle passa son sac par-dessus son épaule gauche et déplia sa canne.
Avant de trouver la porter, elle voulus inspecter la chambre.
Laissant aller sa canne au hasard elle découvrit un bureau sur lequel était posé du papier et des crayons.
Avec la chaise et le lit, le bureau était le seul meuble présent dans la pièce.
Il n'y avait pas non plus de décoration aux murs et le plus surprenant : il n'y avait pas de fenêtre !
Les mains de Léopoldine avaient suivi les quatre murs de la chambre sans rencontrer le moindre obstacle. Sauf, bien évidemment, la porte.
Il était temps de sortir d'ici.
Léo actionna la poignée, la porte grinça et...