Dans le couloir...

Précédement

Saila sortit de sa chambre et pu enfin voir à quoi ressemblait ce couloir. Il n'y avait personne, et la déception pouvait se lire sur le visage de la jeune femme. Etait-elle donc vraiment seule ici ? Pas possible : qui aurait ouvert sa porte alors ? Il y avait forcément quelqu'un.
Saila n'aperçut rien d'autres ques des portes, des portes, encore des portes, mais aussi des escaliers, un qui montait et l'autre descendait. Cependant, Saila ne décida pas tout de suite d'explorer le reste du batîment. Qui sait, ça pouvait être dangereux ! Il valait mieux être plusieurs pour visiter cet endroit.
En tournant la tête vers la droite, elle remarqua qu'il y avait une autre femme, plus grande qu'elle, mais apparement plus jeune qu'elle.
Enfin quelqu'un avec qui parler !! Enfin quelqu'un avec qui débattre sur cet endroit étrange et légèrement angoissant !

"-Excusez-moi, je m'appelle Saila et je suis ici depuis hier. Vous savez où nous sommes ? " demanda-t-elle timidement.

Ce n'était la présention le plus précise que l'on peu avoir d'une personne, mais elle avait dit l'essentiel...

(HRP, note aux MJ : je m'adresse à Ariane Mercier, nous nous sommes mis d'accord pour RP ensemble )

"Bonjour! Moi je suis Ariane..."

Répondit cette dernière en souriant... Puis en marchand très doucement et en posant son regard égaré autour elle ajouta:

"Je ne sais pas ou nous somme, non... Mais on dirait un autre monde. Un monde neutre et vide..."

Elle se mit à rire légèrement... Elle se retourna et elle souria franchement à Saila.

"Mais j'espère qu'il y a du café!! Ça me mettrait peut-être en forme! Hahaha..."

Sa voix était douce et elle riait sur un ton légèrement aigu... Mais rien d'agressant ou de déplacé. Bref, elle avait l'air de quelqu'un qui était de bonne humeur... Comme elle! Elle recommença à regarder autour et à chercher un quelquoncque point d'intérêt...

"Tu crois qu'il y a des trucs à faire ici? On devrait peut-être visiter..."

Elle n'était pas inquiète... Elle ne se disait rien par rapport à ce qu'elle retourne ou non dans son appartement...

La jeune femme paraissait tranquille et complétement détendue. Plutôt bizarre comme attitude quand on est dans un endroit qui nous est totalement inconnu. Peut-être voulait-elle dédramatiser la situation.

"-Visiter ? Oh oui, c'est ce que je voulais faire, mais je ne voulais en aucun visiter toute seule. Mais maintenant tu es là, alors nous pouvons explorer..."

Elle sourit à son tour, tout en secouant légèrement la tête de haut en bas. Son sourire avait l'air faux, car elle était toujours inquiète.
Les deux jeunes femmes entamaient leur marche vers les escaliers qui descendaient. Il devait y avoir certainement plus de personnes en dessous...

"-Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un autre monde...Ce qui est sûr, c'est que c'est un endroit loin de chez nous...
Qu'est ce qui te faire croire qu'il s'agit d'un autre monde ?" dit-elle pour relancer la discussion.

-Hahaha!! Ce n'est pas tout à fait ce que je voulais dire! Mais l'ambiance ici n'est pas comme d'ou je viens voilà tout... Je ne sait pas, tout a l'air irréel ici...-

Elle commença à marcher avec la femme qui essayait de camoufler son inquiétude. Ariane posa son regard sur différents aspects du couloir... La carrure des portes, la rondeur des poignées... Le son que ses pas faisaient en marchand sur le plancher...

-C'est drôle... On dirait un rêve ou un truc du genre... Dans ce cas là, on va sûrement se réveiller un jours ou l'autre... Je ne me souviens jamais de mes rêves... Mais les enfants ou je travail me raconte qu'ils se réveil toujours juste avant l'horreur... l'horreur...-

Elle souriait en disant cela. La situation ne la gênait pas du tout. Était-ce censé? Seulement qu'elle n'accordait pas tellement d'importance à l'argent et cetera... Ariane vit-inconsciemment- au temps présent. Un jour tout s'organisera par soit-même et elle rentrera chez elle s'il le faut. Sinon il y a toujours le moyen de s'arranger!

Saila lui rendit son sourire, sauf que le sien paraissait moins vrai. Elle était toujours inquiéte, même avec une personne à côté de soi. Après tout, que pouvait-il se passer de dramatique dans cet endroit ? Rien ! Alors, ce n'est pas la peine de s'inquiéter ! Tout de même, qu'est-ce que l'on peut bien faire ici ? De nouvelles questions résonnait dans la tête de Saila...

"-C'est bien trop réel pour être un rêve, mais tu as raison quand même, on a l'impression qu'il s'agit d'un rêve."

Les deux personnes se rapprochèrent des escaliers mal éclairés. Saila s'arrêta net. Elle hésita un moment, puis finit par se retourner brusquement vers Ariane.

"-Tu as peur ? Je ne parle pas seulement des escaliers, je parle de cet endroit en général. Depuis tout à l'heure, tu n'as pas l'air consciente de ce qu'il se passe autour de nous...Alors je me demandais si tu n'avais pas peur..." demanda-t-elle timidement...

"-Moi j'ai peur..."

Ariane s'approcha de Saila et la prit dans ses bras...

-Chuuuuuuut... Il faut pas avoir peur... Si tu veux, pour toi je chercherez un moyen de sortir... Bien sûr je sais que ce n'est pas un rêve, bien sûr je sais que c'est bizarre... Mais tout ça n'est pas inquiètant. Je ne suis pas folle même si je suis un peu lunatique.-

Elle la libéra doucement...

-On va s'en sortir ne t'en fait pas il faut avoir confiance... Et surtout ne pas paniquer. Car nous sommes confus et dans cet état, il est facile de paniquer. Aussi la panique peut nous forcer à faire des choses... Des choses qui se rapproche de la folie. Et il ne faut surtout pas cèder à celle-ci.-

Elle avait dit tout ça spontanément. Elle ne voulait pas être seule non-plus. Son raisonnement était plutôt un amas d'idée qui coïncide presque à la situation réelle...

Saila sourit et poussa un grand soupir... Que c'est bien de ne pas être seule !! La présence réconfortente de la jeune fille était tout à fait agréable dans ce genre de situation.

"-Merci...Merci d'être là...Avec moi ! "

Dit elle toute ravie. Elle se tourna vers les escaliers, et regada de nouveau Ariane.

"-Tu sais, je ne crois pas que soyons seules, et je crois qu'on devrait attendre d'autres personnes. Ces autres personnes n'auront peut-être pas la même chance que nous, c'est à dire, se retrouver à plusieurs..." dit-elle en essayant de prononcer les "r" le plus audible possible pour les oreilles des francophones. C'était vraiment les "r" qui lui posaient problème, à part cela, personne ne serait capable de dire qu'elle est originaire d'un pays du nord

"-Je pense aussi qu'il y'a des gens en-bas, mais je préfererais attendre d'autres personnes. C'est à toi de voir."


(HRP : Pour information, Elisabeth Auguliaro va peut-être nous rejoindre ^^ )

Elisabeth considéra les deux jeunes filles d’un air grave. Interloquée, elle ne comprenait pas pourquoi elle ne les avait pas vues auparavant.
* … quand tu es perdue dans tes pensées… *
Elle se rapprocha en les dévisageant. Elle avait réussit, tant bien que mal, à écarter l’hypothèse du rêve et pourtant…
« Che cosa dite? » (1)
… elle ne comprenait rien. La sonorité lui paraissait pourtant familière…
De nouveau, les hypothèses se bousculaient. Cette fois-ci, elle prenaient une dimension supplémentaire. La jeune femme se récapitula à toute vitesse les maigres éléments en sa possession.
* Déplacée dans mon sommeil, les lunettes cachées, pas de fenêtre, les portes, l’escalier, deux inconnues… Deux étrangères ? Deux chances d’en savoir plus… *

Alors qu'elle arrivait presque à la hauteur des deux jeunes femmes, Elisabeth stoppa net son mouvement et écouta...
" Archimede... " murmura-t-elle.
Elle fit volte-face et se mit à courir vers l'escalier.
* ... c'était là-haut... un grincement de porte, un cri d'enfant ou... un chat. *
Par dessus son épaule, elle lança en haletant à l'attention de celles dont elle prenait congé :
" Se'l mio gatto, può aiutarmi a comprendere come sono arrivata qui ! "
A peine sa phrase finie, elle montait les marches.

(1) : Che cosa dite ?= Qu'est-ce que vous dites ?
(2) : Se è il mio gatto, può aiutarmi a comprendere come sono arrivata qui = Si c'est mon chat, il peut m'aider à comprendre comment je suis arrivée ici.

EDIT DU 30/09/2007 : Désolée, je continue.

( HRP: Je comprend, c'est moi qui s'excuse, j'ai dû faire face à de longs et pénibles problêmes d'ordinateurs, connexions etc...)

Ariane avait à peine remarqué la jeune femme qui les avait approché... Mais lorsque celle-ci fut disparu, elle se dit qu'elle pourrait peut-être la suivre...

*Franchement Ariane, ou sont donc passé tes bonnes manières?*

-Je suis désolée, dit-elle à l'adresse de la jeune femme maintenant réconfortée, je vais jeter un coup d'oeil là-haut question de saluer cette femme. Accroches-toi, on se recroisera sans l'ombre d'un doute...-

Elle espèrait décrocher un léger sourire de la part de Saila et elle la laissa pour entreprendre sa montée...

Des voix raisonnaient dans la tête d'Eléonore...ces voix ne lui étaient pas familiéres. Elle ferma les yeux et se concentra un moment pour essayer de compter le nombre de personnes...

- une...deux...deux...deux...trois?

Ses yeux s'ouvraient et son coeur s'emballait. Elle s'approchait lentement de ces voix pour enfin aperçevoir 3 personnes.

*de nouveaux arrivants?*

Eléonore essaya d'éclaircir sa gorge
- Grrrmml

Bizarrement ce fichu chat qui s'était logé dans sa gorge ne partait pas et il était hors de question qu'elle parle avec.

- GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRMMML

[Merci Eleanore]

Toujours pieds nus, Elisabeth escaladait précipitamment les marches en bois qui grinçaient bruyamment à son passage. Ce bruit qu’elle avait cru entendre pouvait être n’importe quoi sauf le miaulement de son chat : grincement de porte, éclat de voix, sanglots…

* … hallucinations… *

Peu lui importait. Il y avait des âmes vivantes dans ce lieu étrange, elle aurait donc tout le loisir de les retrouver si sa course s’avérait vaine. Pour l’heure, elle n’avait surtout pas envie de se lancer dans une obscure interprétation des langues étrangères.

Plus que trois marches, elle serait à l’étage.

De nouveau, un grognement. Cette fois, il venait du couloir qu’elle avait si rapidement quitté. Elisabeth s’arrêta, haletante et jeta un regard agacé derrière elle. Il y avait visiblement du monde et ce grognement-là n’avait rien de félin.

Elle s’assit sur les marches pour se calmer.

…

Une fois l’esprit apaisé, elle repris le cours de sa réflexion. Les voix résonnaient toujours dans le couloir et pour l’heure, l’ombre la dérobait aux regards. Elle ne comprenait toujours rien de ce qui se disait et n’avait pas envie de savoir. Pas encore. Elle releva la tête vers l’étage du dessus. Il y avait eût du bruit… ou peut être pas. Peu importait. Son idée première était de monter, elle décida de se focaliser dessus, se redressa et termina de gravir les quelques marches qui lui restaient.